Voilà un moment que nous n’avions pas commis d’attentat littéraire. Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est aujourd’hui que vos yeux vont saigner…
Comme d’habitude, de l’analyse fine et du talent dans le pronostic : un petit point sur la situation aux deux championnats. Si la tradition est respectée, il se passera en piste l’inverse de ce qui est écrit ici.

On va commencer par le championnat pilotes, parce que bon… c’est historique. Devant, que des leaders : celui du championnat, forcément (Lemst, 128), devant le leader du classement des rookies (Escobar, 103), devant celui du fair-play (Superman). Forme de logique ou entre-soi un brin pénible, à vous de voir ce que vous voulez. En attendant, cinq courses, cinq victoires, une course gentiment laissée à la concurrence faute d’avoir pris le départ, voilà pour le bilan de Lemst (Mercedes). Forcément, quand la pédale de gauche est utilisée aussi bien que la pédale de droite, ça met la concurrence un peu dans le mal. Sauf colossale surprise, telle la chrysalide qui se transforme en papillon, le triple se transformera en quadruple d’ici six semaines. Un brin méchant et pas tellement porté sur la poésie, le papillon.

Sauf colossale surprise, telle la chrysalide qui se transforme en papillon, le triple se transformera en quadruple d’ici six semaines.

Relégué à 25 pts, soit finalement assez loin de toute cette violence vu qu’il a roulé une course de plus, l’Anglais Escobar (on est bien d’accord que c’est pas indiqué dans le pseudo), seul terrien vainqueur d’une course cette saison, a plus de chance d’être obligé de regarder derrière que d’avoir le loisir de regarder devant. Objectif : contenir les deux BMW de Superman (87) et Hugo S. (73) qui ont déjà montré cette saison que le jeu d’équipe serait joué si besoin. Suffisant ? Pour revenir sur la tête, sûrement pas, mais pour la place de dauphin, pourquoi pas ?

Le podium, voilà un objectif qui parait lointain aussi bien pour Emesset (53), que pour DromEd (52), le prometteur Alexandre Andry (47) et le régulier Rezoqx (45). Si le constat est cruel et un poil ironique pour les deux derniers champions, ils paraissent les deux mieux armées pour s’extirper du groupe et occuper les rétroviseurs des BMW malgré une saison décevante pour des raisons différentes. Du coup, si Lionel (37) aura sûrement pour objectif de revenir sur son compagnon d’écurie Rezoqx et Laurent75 (34) de… survivre à cette saison, les deux sont un peu isolés pour boucler le top 10. Ils vont par contre devoir surveiller l’excellent Evsten, dont le classement ne reflète pas non plus le talent. De lui, c’est sûr, on en reparlera (ça, c’est si les petits cochons de la F1CS ne le mangent pas).

Pourtant, c’est peut-être derrière que la bataille s’annonce la plus chaude : amis du purgatoire aux dents longues, bonsoir. C’est là que les dents s’affûtent, et de là que les MP s’envoient ! Les enjeux sont doubles pour les pilotes qui arrivent derrière. Il y a bien sûr le classement au sens strict et l’envie de bien faire, mais aussi la nécessité de se mettre en valeur pour attirer les grosses écuries la saison prochaine. Dans le lot, les vainqueurs de Grand Prix Azer (20), Jérôme Salles (17) et Rytal (16) qui ont vécu des saisons tronquées – mais dont la réputation est faite – sont peut-être moins concernés.

Il y a bien sûr le classement au sens strict, mais aussi la nécessité de se mettre en valeur pour attirer les grosses écuries la saison prochaine.

Mais ensuite, aussi bien pour les vétérans Anthony Ferry (11), TMRace (7), Colimateur (4) et Jejebunny, que pour les jeunes pousses ZoCa (15) Shyro (10), ou encore Rexis (3), et ceux qu’on ne cite pas, c’est maintenant. C’est maintenant qu’on cravache, c’est maintenant qu’on montre de l’envie, et c’est maintenant qu’on dévoile le potentiel qui fera saliver les grosses équipes en vue de la Saison 19, et non les rails de Miami. A moins qu’un Alextérieur ou un iMarlins, encore jeune mais dotés d’une certaine expérience à faire valoir ne se montre aussi ? Bref, si tout devant, l’avenir immédiat s’annonce plutôt calme (sauf volant, pédalier ou connexion capricieux), c’est au milieu et derrière que les jalons pour la saison prochaine se mettent en place, Car figurez-vous que le marché des transferts est déjà lancé à travers la ligue… et ça fait déjà quinze jours ! Si tout le monde est sage, on parlera du classement constructeurs demain.

Prochaine étape ? Allez, on chante après moi : “Party in the city where the heat is on / All night, on the beach till the break of dawn” !!!